Après l’hiver

Assis croupi dans le silence,
Sans fer de lance, à quoi tu penses ?
Pour ta famille, condoléances,
La rébellion est insouciance.
Et pas un sou, les poches trouées,
sûr que c’est dur de s’échapper,
Seul ton esprit pouvant voguer,
Tenu en laisse, bien amarré.

Genou au sol mais tête levée,
Tu n’es pas le seul à pointer,
Au compteur des gens affamés,
Servant la soupe au tyran, mais,
En indignés des corruptions,
Des passages d’armes en malfaçon,
Le prochain durcissement de ton,
Pourrait nourrir ta déraison.

Refrain

Sur tes pieds prends de la hauteur,
Le courage prend place de la peur,
Accompagné dans ton labeur,
La foule te donne de la splendeur,
Les poings levés et bras tendu,
Armé du pouvoir de la rue,
Aucune barrière ne peut en vue,
Stopper l’inverse déconvenue.

Refrain

Lève les yeux au ciel et mire,
Sa vie passe du meilleur au pire,
Son empire est en ligne de mire,
D’une foule affamée en délire.
En un décile, sa vie défile,
Du plus puissant au plus docile,
Son pouvoir tenait à un fil,
C’est fini l’ère où il jubile.

Déguste,
Profite de ton pain blanc,
Déguste,
Savoure en aliénant

Refrain :

Déguste,
Profite de ton pain blanc,
Après l’hiver vient le printemps.