Misant sur l’irréel, à quoi t’attendais-tu ?
Remporter cet oseille, en fruit si défendu ?
Vois-tu parfois plus loin, que le bout de ton nez ?
Qui grandit plus ou moins, au gré des vérités.
Baguette voulue magique, pourtant devenue sabre,
Créatrice d’espérance, mais n’étant que palabres.
Calculant uniqu’ment, tout pour ton propre sein,
Palpais-tu au départ, ce qu’en serait la fin ?
Prenant le monde entier, pour jeu de société.
Hommes d’affaires, héritiers, seront tes préférés.
Des clients pour des pions, tous mécènes de millions.
Qui pensant marcher sûrs, courent en désillusion.
Fais monter les enchères, avec pensées arrière.
Trouve de nouveaux preneurs, protégeant tes arrières.
Ton arme est ton culot, ta tchatche et tes bons mots.
La leur sera la loi, qui te guide au cachot.
Refrain
Le fruit de tes idées, s’ra donc un peu gâté,
En jeu de dominos, tous tour à tour tombés,
Des états tout entiers, qui te regarderont,
Dans l’couloir de la mort, implorer leur pardon.
Tes petites machineries, ont inspiré des cents,
Avides de résultats, de cash et de pourcents,
Ta supercherie vaine, dur d’en tenir les reines,
Quand elle se révèle triste, à s’en tailler les veines.
Refrain (x2)
Baguette voulue magique, pourtant devenue sabre,
Créatrice d’espérance, mais n’étant que palabres.
Calculant uniqu’ment, tout pour ton propre sein,
Palpais-tu au départ, ce qu’en serait la fin?
Refrain :
Bienvenue à toi, que l’horizon malmène.
Bienvenue tant pis, nous partageons ta peine.
Bienvenue surtout, sois bien fier de toi quand.
Tu spolies, tu détruis, tu rêvasses et tu mens.