Si au regard d’un seul regard ; ses cils oscillent, déclinent et clignent,
Si dès la première mi mesure ; tu sens ses sens, et en es sûr.
Si en une phrase, la terre est rase ; en un soupir, un plein délire.
Si un sourire, t’amène à fuir ; que tes moyens virevoltent et virent.
Si tu te sens conquistador ; en allant découvrir son corps.
Si en trois mots, qu’ici elle sème ; elle créé l’royaume dont elle est reine.
Si aucun mot n’doit s’imposer ; pour prose vous posez nez-à-nez.
Si un bout de peau t’ensorcelle ; conquiert ta vie jadis rebelle.
Refrain
Si en un souffle, ta vie s’essouffle ; tu n’aspires que, ce qu’elle inspire.
Si au remous, de son odeur ; tu sens exploser ton ardeur.
Si l’moindre pas te met au pas ; un rendez-vous au garde-à-vous.
Et si à sa vue t’es ému ; t’es menotté, en garde à vue.
Refrain
Si aux abords du prime abord, elle signifie c’que tu adores,
Si tu la poses en piédestal, un mot, à genoux tu détales.
Mais quand en bâtisseuse elle pose ; le marbre sous lequel tu reposes.
Veuve noire, tes veines à feux à sangs ; elle t’assassine à bout portant.
Refrain
Refrain :
Ton sixième sens a parlé ; c’est que les dés sont jetés,
Ton sixième sens a parlé ; c’est que les dés sont jetés,